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Le salon et l’antichambre étaient les seules pièces de l’appartement qui eussent une porte sur la galerie. La galerie se continuait, toute droite, jusqu’à l’extrémité est du bâtiment où elle avait jour sur l’extérieur par une haute fenêtre (fenêtre du plan). doudoune ralph lauren pas cher Vers les deux tiers de sa longueur, cette gale rie se rencontrait à angle droit avec une autre galerie qui tournait avec l’aile droite du château. Pour la clarté de ce récit, nous appellerons la galerie qui va de l’escalier jusqu’à la fenêtre à l’est, « la galerie droite » et le bout de galerie qui tourne avec l’aile droite et qui vient aboutir à la galerie droite, à angle droit, « la galerie tournante ». C’est au carrefour de ces deux gale ries que se trouvait la chambre de Rouletabille, touchant à celle de Frédé ric Larsan. Les portes de ces deux chambres donnaient sur la galerie tournante, tandis que les portes de l’appartement de Mlle donnaient sur la galerie droite (voir le plan). Rouletabille poussa la porte de sa chambre, me fit entrer et referma la porte sur nous, poussant le verrou. doudoune ralph lauren pas cher
Je n’avais pas encore eu le temps de jeter un coup d’œil sur son installation qu’il poussait un cri de surprise en me montrant, sur un guéridon, un binocle. « Qu’estce que c’est que cela ? se demandaitil ; qu’estce que ce bi nocle est venu faire sur mon guéridon ? » J’aurais été bien en peine de lui répondre. veste ralph lauren pas cher« À moins que, fitil, à moins que… à moins que… à moins que ce bi nocle ne soit « ce que je cherche »… et que… et que… et que ce soit un bi nocle de presbyte ! … » Il se jetait littéralement sur le binocle ; ses doigts caressaient la convexité des verres… et alors il me regarda d’une façon effrayante. « Oh ! … oh ! » Et il répétait : Oh ! … oh ! comme si sa pensée l’avait tout à coup rendu fou… Il se leva, me mit la main sur l’épaule, ricana comme un insensé et me dit : « Ce binocle me rendra fou ! car la chose est possible, voyezvous, « mathématiquement parlant » ; mais « humainement parlant » elle est im possible… ou alors… ou alors… ou alors… » On frappa deux petits coups à la porte de la chambre, Rouletabille en trouvrit la porte ; une figure passa. Je reconnus la concierge que j’avais vue passer devant moi quand on l’avait amenée au pavillon pour l’interrogatoire et j’en fus étonné, car je croyais toujours cette femme sous les verrous. Cette femme dit à voix très basse : « Dans la rainure du parquet ! » Rouletabille répondit : « Merci ! » et la figure s’en alla. Il se retourna vers moi après avoir soigneusement refermé la porte. veste ralph lauren pas cher Et il prononça des mots incompréhensibles avec un air hagard. « Puisque la chose est « mathématiquement » possible, pourquoi ne la seraitelle pas « humainement ! … Mais si la chose est « humainement » possible, l’affaire est formidable ! » J’interrompis Rouletabille dans son soliloque : « Les concierges sont donc en liberté, maintenant ? demandaije. polo ralph lauren pas cher – Oui, me répondit Rouletabille, je les ai fait remettre en liberté. J’ai be soin de gens sûrs. La femme m’est tout à fait dévouée et le concierge se ferait tuer pour moi… Et, puisque le binocle a des verres pour presbyte, je vais certainement avoir besoin de gens dévoués qui se feraient tuer pour moi ! – Oh ! oh ! fisje, vous ne souriez pas, mon ami… Et quand faudratil se faire tuer ? – Mais, ce soir ! car il faut que je vous dise, mon cher, j’attends l’assassin ce soir ! – Oh ! oh ! oh ! oh ! … Vous attendez l’assassin ce soir… Vraiment, vraiment, vous attendez l’assassin ce soir… mais vous connaissez donc l’assassin ? – Oh ! oh ! oh ! Maintenant, il se peut que je le connaisse. Je serais un fou d’affirmer catégoriquement que je le connais, car l’idée mathéma tique que j’ai de l’assassin donne des résultats si effrayants, si mons trueux, que j’espère qu’il est encore possible que je me trompe ! Oh ! Je l’espère de toutes mes forces… – Comment, puisque vous ne connaissiez pas, il y a cinq minutes, l’assassin, pouvezvous dire que vous attendez l’assassin ce soir ? – Parce que je sais qu’il doit venir. » – Rouletabille bourra une pipe, lentement, lentement et l’alluma. polo ralph lauren pas cher
Ceci me présageait un récit des plus captivants. À ce moment quel qu’un marcha dans le couloir, passant devant notre porte. pull ralph lauren pas cherRouletabille écouta. Les pas s’éloignèrent. « Estce que Frédéric Larsan est dans sa chambre ? Fisje, en montrant la cloison. – Non, me répondit mon ami, il n’est pas là ; il a dû partir ce matin pour Paris ; il est toujours sur la piste de Darzac ! … M. Darzac est parti lui aussi ce matin pour Paris. pull ralph lauren pas cher Tout cela se terminera très mal… Je prévois l’arrestation de M. Darzac avant huit jours.Le pire est que tout semble se liguer contre le malheureux : les événements, les choses, les gens… Il n’est pas une heure qui s’écoule qui n’apporte contre M. Darzac une accusation nouvelle… Le juge d’instruction en est accablé et aveuglé… Du reste, je comprends que l’on soit aveuglé ! … On le serait à moins… – Frédéric Larsan n’est pourtant pas un novice. – J’ai cru, fit Rouletabille avec une moue légèrement méprisante, que Fred était beaucoup plus fort que cela… Évidemment, ce n’est pas le pre mier venu… J’ai même eu beaucoup d’admiration pour lui quand je ne connaissais pas sa méthode de travail. Elle est déplorable… Il doit sa ré putation uniquement à son habileté ; mais il manque de philosophie ; la mathématique de ses conceptions est bien pauvre… » Je regardai Rouletabille et ne pus m’empêcher de sourire en entendant ce gamin de dixhuit ans traiter d’enfant un garçon d’une cinquantaine d’années qui avait fait ses preuves comme le plus fin limier de la police d’Europe… « Vous souriez, me fit Rouletabille… Vous avez tort ! … Je vous jure que je le roulerai… et d’une façon retentissante… mais il faut que je me presse, car il a une avance colossale sur moi, avance que lui a donnée M. Robert Darzac et que M.

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